Le tombeau culturel: objets innocents, modernisation et évolution de l’espace dans le roman La Civilisation, ma Mère!
Abstract
Aux deux tiers à travers le roman de 1972 de Driss Chraïbi, La Civilisation, ma Mère!...sur une femme marocaine sans nom et son chemin vers la modernité, la Mère fait une déclaration puissante: les objets innocents de son passé méritent une belle tombe et la préservation du ridicule. Dans cet article, nous présentons l’idée d’objets innocents - innocents en termes d’ignorance, et innocents en termes juridiques car ils sont absous de la culpabilité d'un crime et ils ne méritent pas de punition. Le roman abrite des objets apparemment sans valeur – des peignes aux vieilles théières – qui témoignent pourtant de la création du moi moderne. La Mère de Chraïbi désire de préserver l’innocence de son passé face à la modernité.