Rezistenţa prin scriitură în proza generaţiei ’60

Abstract

Même si les récits publiés pendant les années 60 se tiennent à l’écart de la littérature du réalisme socialiste, il ne s’y agit pas vraiment d’une lutte antitotalitaire ou antisocialiste de leurs auteurs, mais d’une résistance par l’écriture et à partir des données historiques précises. Les écrivains de cette période-là n’arrivent pas à se dresser contre le régime totalitaire, car les mécanismes de la censure continuent à fonctionner, mais ils peuvent faire un détour, en essayant d’éviter cet engrenage mis à point pour étouffer l’esprit créateur. Il est vrai que la censure leur permet une plus grande liberté d’écriture mais c’est vraiment leur choix d’utiliser cette liberté en faveur de la littérature authentique. C’est pourquoi l’homme présenté à travers leurs récits est souvent un Homo viator, un homme en marche et en voyage vers un autre horizon, vers un pays lointain, mythique ou placé dans un passé indéfini ou, par contre, dans le futur plus proche ou plus lointain.