Reconsiderarea canonului fantasticului livresc în imaginarul prozei blandiene

Abstract

Bien nourrit par la norme du fantastique intélectuel de Baconski ou des éléments folcloriques, légendes qui se sont reposées même dans l´écriture de Mircea Eliade (on voit „Mademoiselle Christina”) le fantastique de Blandiana ne surgisse pas à la frontière étroite qui sépare le réel de l´irréel (dans le sens de la définition de Tzvetan Todorov), mai il est, dans son essence, une résémantisation du réel. On parle, dans ce cas, d´une prise extérieure, établie conventionellement‐esthétique sur l´inexplicable, sur l´étrange, tandis que Blandiana prends sur soi la descente dans un surnaturel touché soit fantasmatique, soit étrange, soit grotesque. On peut ainsi relever un fantastique issu parmi les volutes du soi, dans le sens dans lequel l´auteur manifeste une évidente préférence pour le récit secret où le je narratif essaie surtout une auto‐ représentation plutôt qu´une simple translation de la matière épique du réel vers l´irréel et contrairement. On ose à dire que le fantastique de Blandiana naît de ce besoin‐là du soi créateur d´évader du processus de la dénaturation du je par une dimension flagellante du réel.