The foreigner on the margin and the game of multitudes with two of S. Rushdie’s novels
Abstract
La célébration de la multitude semble être une règle générale pour les romans de S. Rushdie. L’identité individuelle (et étatique) se révèle comme une collection variée et infinie d’influences, récits, expériences, relations etc. Toute tentative d’ancrage dans la dualité est minée et démystifiée en tant que convention recherchée afin de retrouver un ordre apparent et un sentiment de sécurité / contrôle. C’est ainsi que le « centre » perd son sens et cède la place à la « marge » en tant que principe définitoire. La question qui sert de point de départ à notre démarche est la suivante : qu’est-ce qui se passe, dans ce contexte, avec le personnage occidental, colonisateur – d’une manière ou d’autre – et avec son statut de centre de référence ?