Confruntarea cu „rezistenţa”: proiectul autobiografic al Hertei Müller

Abstract

La littérature de Herta Müller se relève comme une écriture à plusieurs niveaux, qui se montre édificatrice pour l’identification d’un paradigme de la subjectivité et pour la typologie de l’espace autobiographique. Au moins deux de ses romans peuvent être assimilés à l’écriture autofictionnelle – L’animal du coeur (Herztier, 1994) et La bascule du souffle (Atemschaukel, 2009) – grâce à la fiction structurée sur une graphie identitaire de la reconstruction de l’être. Le discours hybride, où le référentiel est occulté par le romanesque et, dans le cas d’Herta Müller, par une série de techniques discursives, nécessite toujours une lecture tributaire à la grille imposée par l’espace autobiographique. L’auteure a publié aussi des essais autobiographiques - Der König verneigt sich und tötet (2003) et Immer derselbe Schnee und immer derselbe Onkel (2011)- où l’expérience des personnages est validée par la sincérité de la confession. Le langage poétique de ses romans est remplacé par le discours explicatif pour certains „métaphores obsédantes‛ : le langage, le père, la figure de roi, l’île etc. De ce point de vue, notre travail se propose d’analyser la manière dont le discours autofictionnel construit le profil de l’écrivain qui revient au temps et à l’espace perdus.