„Identităţi în oglindă”: ipostaze identitare în discursul eseistic şi „ego-grafic” postdecembrist
Abstract
L’espace culturel est-européen est le témoin d’une séparation délibérée d’avec le système politique communiste, ce qui est à l’origine d’une recherche consciente de soi spécifique aux littératures qui « renaissent » après la disparition du mécanisme d’oppression idéologique. Par conséquent, on y assiste à une permanente redéfinition des positions égocentriques par rapport au Centre européen, doublée de la révision du statut par le truchement duquel les « voix » culturelles périphériques interfèrent dans l’espace occidental. L’identification par la différence (Stuart Hall) de la construction culturelle implique la reconfiguration de l’empreinte ethnique ou, par extension, de celle politique totalitaire – attachée
invariablement aux cultures confrontées à l’expérience traumatique de l’époque de soviétisation abusive. Dans ce contexte, notre travail propose une analyse des stratégies de ré-positionnement du je dans le sillage du dialogue intereuropéen à partir de deux « ego-graphies » d’après décembre 1989 : les essais de H.-R. Patapievici et les « dialogues par e-mail » de Mihaela Miroiu et Mircea Miclea. On y propose une approche de la permanente reconstruction par identification continuelle et de la réconceptualisation du sujet individuel confronté à l’expérience occidentale.